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Matrix Reloaded

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les avis de Cinemasie

9 critiques: 2.08/5

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46 critiques: 2.76/5

visiteurnote
White Snake 5
François H 5
Viviman 4.75
Fred30 4.75
cedsifu 4.75
nebular 4.5
Sciamano 4.5
Jérémy 4.25
SanjurOn 4.25
Scalp 4
Guinebault 4
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Khanheda 3.25
Jérôme.D 3
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Pourquoi faire une Suite ? Parce que ...

Comme beaucoup critiquent, je vais devoir défendre : Immense reflexion sur la causalité, la necessité et les implications du choix. Des scènes d'actions monstrueuses. Un esprit Bis ( les vampires et fantomes comme programmes réticents, la dance-partouze ). Pourquoi la matrice ne peut pas changer M. Dupont en M. Smith : Parce ce qu'il est expressement dit dans le premier que "Certaines personnes sont si accrochés au système qu'elle cherchent à le défendre" et peuvent devenir des Smith ( dans le 1 ) ou des Agents ( dans le 2 ). Or, nos protagonistes sont des héros qui luttent contre la matrice et ne peuvent donc vouloir la défendre et devenir des Agents. C'est simple, non ? Dans le 2, Smith n'est plus un agent. C'est devenu un programme rebelle qui contamine les autres programmes. Il peut donc infecter des contestataires de la Matrice ( ce qui ne peut donc faire un simple Agent ). En revanche comme Néo a un contract avec Sega, c'est plus fort que toi. De ce fait, il ne peut contaminer "The Choosen One". Pourquoi ne pas l'effacer : De 1 ( The One ) le faire devenir 0 ( JCVD ) ? Car "la matrice obeït à des régles" ( cf Film 1 ) et seules "quelques unes peuvent être contournées". La matrice ne peut supprimer les humains comme cela. Sinon quel interet d'avoir les Agents et quel interet de faire un film ? Autrement, le fait le plus évident que ce film s'inscrit dans une continuité se trouve dans le film 1. Avant que Neo soit interrogé par Smith, on nous montre un plan constitué de pleins de jolies petits écrans oranges où Neo attend. Vous savez quoi ? Ces écrans sont ceux que regarde Néo dans reloaded avec l'architecte ! Vous pouvez vérifier ! ( Je sais pas si d'autres avait remarqué ). Donc, si cela se trouve nous voyons sur ces ecrans dans le 1 sont ceux que le Néo N°6 voit dans Reloaded avec l'architecte. Il voit alors le Néo N°5. Et nous rentrons dans le flash back. Quand débute Reloaded nous ne voyons pas un cauchemard où meurt Trinity mais sa mort due à l'inaction du Néo n°5. On sort alors du flash back précedent et on amorce la variante. HALLUCINANT ! Le reste du film orienté sur les problèmes de causalité justifie cette hypothèse. Comme beaucoup je n'aimais pas le premier film ( en fait je le descendais sans cesse ). Mais depuis le N°2, je comprends mieux que tout cela s'inscrit dans un ensemble et franchement j'aime ... j'aime beaucoup ! Et je ne vous parle même pas de la possibilité d'une seconde matrice !

31 mai 2003
par White Snake


"Upgrade ?" Non pas vraiment, en fait.

Aïe, à ce que je vois Matrix Reloaded a déstabilisé pas mal de monde. Bon Ok en fait, c'est aussi une "upgrade", c'est "bigger, better and louder" au niveau spectacle mais aussi plus virtuose, plus complexe, plus intelligent. Pour ce qui est des scènes d'actions, c'est du maousse, no problemo. Pour ce qui est de la mise en scène, c'est vrai que l'on peut reprocher l'extême stylisation des frères Wachowski avec l'utilisation de "slow" (l'action ralentit) ou "stop" (l'action s'arrête) motion et préférer un truc plus "carré", plus "direct" (comme l'est, parait-il, Ong Bak). Cependant il faut avoir en lumière l'idée que Matrix devait être à l'origine une BD ('fin plutôt un comic book, mais vous m'avez toute et tous compris), donc, ces effets servent un but de pure iconisation avec pour effet de faire de Neo un super-héros (les références à Superman sont évidentes et font preuve d'une vraie sincérité -la sincérité dans une oeuvre pousse à des expérimentations qui ne requiert pas la demi-mesure et font rire les rabats-joie, cf. The Lord Of The Rings : The Fellowship Of The Rings). Il y a aussi les références à Star Wars dans Sion (l'une des 7 collines de Jérusalem ou aussi la Jérusalem celeste), autant dans les costumes que dnas l'architecture de la ville (qui nous met dans la geule 100ans de décors pour quelque chose de jamais vu -au cinéma ça fait son petit effet-). Ceci dit, si ils prennent L'empire Contre-Attaque et pas l'affreux -je pèse mes mots- Episode 1 pour modèle, on ne va pas se plaindre, non ? Donc, là où le premier épisode qui, comme toute série, pose un édifice architecturale au sens propre, c'est à dire une préparation à ce qui va suivre, le deuxième s'attarde sur le caractère des personnages, ou plutôt du personnage principal, sur qui se cristallise les enjeux (l'Elu va t-il réussir sa mission ?) et qui surtout le point de repère du spectateur dans la mesure où, comme je l'ai dit plus haut (ouais faut suivre), tout se fait plus complexe. Là, j'en viens au deuxième point, celui qui a fait rire pas mal de monde, les "révélations" (revolutions ?). Car le premier était plutôt "manichéen" -comprendre : au bout d'1/2 heure nous savons ce qui est réel et ce qui ne l'est pas- et, très calmement, les frères Wachowski font éclater la barrière réelle/virtuelle grâce a l'impressionnante séquence de l'Architecte.....et ce que j'ai dit plus haut se vérifie puisque grâce à leur monstrueuse maitrise narrative, les fragins se mettent le spectateur à la place de l'Elu (au moment de voir le film, vous auriez vraiment répondu(e)s autre chose que ce que Neo balance comme "évidence" , alors que cela ne l'est pas ?) Comme de bien entendu, je ne vous dévoilerais pas la teneur de cette scène à la fois virtuose et intelligente (ce que je viens de dire n'est pas réellement un spoiler, puisque la confrontation fait dans les 10 minutes et est plus compliquée). Donc voilà, après un premier épisode à échelle humaine avec des séquences de combats qui étaient un peu un copier/coller du Yuen Woo-Ping HK, les frères et le chorégraphe se lachent et les uns nous offrent une mise en scène incroyable (la poursuite sur l'autoroute 101 sans adjonction de numérique -à savoir qu'ils ont fait construire VRAIMENT un morceau de 3km d'autoroute et fait réduire en crêpe autant de bagnoles) et un scénario affolant de richesse -pour ceux et celles qui ont vu le film : revoyez l'échange entre Neo et le conseiller Hamman et enlevez les point dans la ponctuation des répliques du conseiller....- tandis que le deuxième utilise cette mise en scène pour livrer des moments de bastons anthologiques (la déjantée "melee" et le fabuleux combat dans le chateau). BOYS AND GIRLS GET READY FOR THE REVELATION (euh...REVOLUTION désolé du lapsus)

04 octobre 2003
par François H


Quitte à passer pour un extra-terrestre, je trouve ce film excellent.

Je dirait simplement que "Matrix Reloaded" comble tout ce que j'attendais de lui : - Des effets speciaux hallucinants (course poursuite sur la freeway ^^) même si de bons effets speciaux ne font pas un bon film. - Ma petite dose de réflexion Wachowskienne (je pense d'ailleurs qu'un second visionnage du film me ferais le plus grand bien pour tout saisir). - Des combats honorables pour un film occidental. - Et puis mince quoi, c'est la suite de Matrix que j'attendais depuis 5 ans !! - Pour finir, en regardant ce film, j'ai hâte de voir le dernier, c'est un signe, non ??

18 mai 2003
par Viviman


ca continu bien!

une claque visuelle, un choc, le cinema des effets spéciaux a avancé de 20 ans d'un seul coup! les combats sont magnifiques et celui contre tout les agents smith est allucinant! au lieu de crier aux textes idiots de morpheus, étant bon public je vois bien plus une critique de la religion et des sectes (pléonasme): un dieu (néo), un gourou (morpheus), des adeptes (zion), une prophetie dont nous meme avons crue dans matrix 1, spoiler et qui nous est dévoilé par l'architecte comme juste un mode de controle fin du spoiler . pourtant ca me parait évident à moi... en tout cas c'est brillant, dommage de passer à coté. la scène de danse de zion et d'amour entre néo et trinity ne sert pas à rien, il faut partir du principe que rien n'est laissé au hasard, et même un trip sexy dans ce genre a sa raison d'être: quelle chose essentielle nous différencie des machines? réponse évidente, justification de notre role de gentil et coup de pied aux tabous. vivement le trois!!!

21 mai 2003
par cedsifu


Etonnant et ènorme

Je demande aux Wachoswki de m'excuser pour ma critique a "the matrix"(..reste un film surestimé!)..par contre "reloaded" est,finalment, délirant(les combats!) , stratifié et complexe. Un manga/anime/videogame-movie éclatant.

13 juin 2003
par Sciamano


Fort sympathique.

Quelques longueurs et bavardages inutiles, mais des effets spéciaux réussis et des scènes d'action sympa. Woo ping sauve largement le film bien qu'il ne soit pas aidé par les comédiens. Si le premier vous a plus foncez !

11 juin 2003
par Jérémy


L' introduction est finie ,place à l' action !

Même si certains dialogues restent toujours un peu pompeux ,si certaines fautes de goût sont présentes (la scène "Tahiti douche" au début) ,Matrix reloaded se révèle bien plus impressionant que le 1er et nous sert les scènes d' actions démentes que Matrix (premier du nom) ne faisait qu' effleurer (même s' il le faisait avec élégance ,certes...).Le discours se révèle moins convenu et stéréotypé (le visionnage de ce film permet de revoir a la hausse le premier opus) ,de plus on en apprends bien plus sur l' univers mis en place par les "frangins" ,ce qui le rend d 'autant plus passionnant. ps:Dommage qu' on ne voit pas plus les "twins" ,ils sont terribles !

04 avril 2004
par SanjurOn


Matrix episode II partie 1- Reloaded

Si vous n'êtes pàas convaincu par le titre de ma critique, alors pourquoi le film se trouve interrompu brutalement par un "à suivre" barbare? Mais les producteurs Hollywoodiens (une race d'homme a part, qui a pour particularité de croire savoir faire du cinéma) en on décidé autrement, et sépare de 6 mois les 2 partie, alors que les frangins ont demandés une période courte. Et oui, pendant 6 mois, les fans réfléchissent et vous sortent des idées allant du farfelu au bonnes idées, mais toujours très complexe, c'est donc normale d'être prit au dépourvu par la simplicité de Revolution. Quant au film, les scènes d'actions sont les plus belles, les plus jouissives et les plus longues que l'on est jamais vu (dites-moi si je me trompe, car je pense que c'est le cas). Neo, devenu "Super-Heros", a comme tout le monde la grande classe, plutôt que des collants débilent qui posent sans cessent la même question: quel est la taille du sexe des super-héros? Lambert Wilson en méchant français est a voir en VO. Mais je regrette infiniement que Tank ne soit pas là, j'aimerais d'ailleurs connaitre les circonstances exactes qui ont poussé l'acteur à se retiré pour une question de tune, vu quej'aime bien le personnage et que j'ai pas trop envie de le traité de radin qui pense qu'au fric tout de suite. Matrix Revolution est à voir directement après Reloaded, et pas 6 mois, se qui explique le mécontentement et l'inconpréhension

13 mars 2004
par Guinebault


mat en 2 coups?

Avant toute chose, faisons taire les malentendus qui agitent les nerds que nous sommes. Derrière la question récurrente du premier volet "c'est quoi la matrice?" se cache celle plus prégnante du spectateur "c'est quoi matrix?". Point de collision terminal entre hollywood et le ciné HK (après la venue des Woo, Hark, Chan et les expériences cinétiques les plus azimutées des prods Bruckenheimer), Matrix, c'est tout d'abord un immense travail de digestion et de régurgitation de tout un pan de sous-culture où se cotoient heavy metal, anime, comics, jeu vidéo, ciné HK etc. Ce n'est pas un hasard si je parle de processus métaboliques car c'est à un niveau organique que Matrix tente de faire fusionner toutes ses composantes, seule garantie de réussite. Evidemment, l'otaku, le nerd, peu importe l'appellation, autoproclamé garant d'une intégrité sous-culturelle (que les frères Wachovski, assimilés à de gros pompeurs opportunistes défendent tout autant, à voir le travail sur Animatrix) ne pouvait que tirer à boulets rouges lorsqu'il lui semblait se glisser un plan de ghost in the shell par ci, de Woo par là, montrant par là même à quel point il est dépassé par la nature de l'évènement. Car ce point terminal de collision est tout sauf terminal. Matrix, bien qu'échouant parfois à ne pas pouvoir dépasser la citation ouvre sans conteste de nouvelles potentialités au blockbuster en libérant le spectateur lambda de son navrant besoin de faux réalisme (car jusque là on pouvait rire de Jet Li défiant l'apesanteur quand bien même, au même moment, Schwarzie faisait exploser un pont à lui tout seul) et lance même la révolution numérique annoncée après Jurassic park, promesse d'effervescence créatice qui jusque là n'avait accouché que de films d'une fadeur sans égal (là où Matrix parvient réellement à libérer la caméra de ses contraintes physiques et temporelles; cf. le bullet time comme son paradigme). Conscients de s'ètre aliénés une partie du public (immense minorité tout de même) Reloaded sonnait comme une occasion de remettre les pendules à l'heure et du même coup de transcender les objectifs du premier. Si Matrix et son manifeste de sous-culture obligeait les frères Wachovski, afin de ne pas perdre le spectateur de base à poser moults phases explicatives qui faisaient peser le film et retenir leur délire (à ce niveau là par exemple Blade 2 ne s'embarassait pas et décidait de prendre son spectateur à bras le corps pour l'emporter dans un maelström de fulgurances visuelles), pour le second volet il n'en est plus de même: Dès la scène d'ouverture, le ton est donné; les 2 frères lancent une moto à pleine vitesse, multiplient les angles de caméra, modulent la temporalité (le style Woo, pour les ralentis, à son apogée) et bourrent le tout de références au premier Matrix. Si cette scène rassure quant à ce qui nous est promis, elle n'est rien comparée à la démesure de ce qui suit, dans une scène de poursuite diablement efficace, où la caméra définitivement libérée passe sous les camions, voltige dans tous les sens pour nous livrer une scène proprement anthologique, du genre de celles qui attendent une décennie avant d'ètre dépassées (précédent cas, Terminator 2, et encore avant french connection). Admirablement construite (d'une précision et d'une limpidité topologique sans failles, voir comment la linéarité habituelle des courses poursuite disparait pour un habile jau de va et vient) cette scène centrale, où s'évapore le poids de toute référence (il y a un passage qui rappelle un peu pom pom and hot hot et encore) se savoure comme pure extase cinématographique que les 2 frères ont savamment calculée (très drole de leur part, quelques minutes avant, on a droit à une scène où c'est une charmante demoiselle qui... je n'en dis pas plus mais sachez que ce lien se fait comme mise en abyme de notre condition de spectateur reliés à la matrice (le film) comme les personnages le sont à celle du film). Autre scène très bien pensée, le combat des Smith contre Néo, montée de façon limpide (rien à voir avec le fouillis visuel d'un Kiss of dragon par exemple) qui laisse exploser toute une démesure qui est à trouver dans l'age d'or du ciné HK des années 90, où il est à regretter tout de même l'emploi des doublures numériques (pour les Smith je comprends mais quand Néo se balade de tête en tête façon fong Sai Yuk ça passe moins) et peut-être l'absence de performances physiques (plus éclatant dans les 2 autres combats, l'un remake piteux de prodigal son avec le combat sur les tables, l'autre de project A pour la géographie du lieu, où Yuen Woo Ping mal inspiré nous offre un combat d'armes qui fait penser à tigre et dragon (sic)). C'est véritablement cette scène, qui fait apparaitre Matrix pour ce qu'il constitue. Un défi aussi bien cinématographique que technologique (en celà, on peut comparer les Wachovski à Cameron; le film fait par ailleurs pas mal de références aux films de celui-ci, de Aliens, cf. le mecha, déja référence à l'anime, terminator, abyss...) qui se constitue principal maillon d'une chaine formant un grand tout médiatique (voir les animes et le jeu vidéo). Reste que le film se fait plomber quand les Wachovski laissent voir leurs ambitions philosophiquo-pouet pouet. Passons sur les habiles astuces scénaristiques du climax de fin (qui nous plonge avec un certain plaisir dans des paradoxes Godeliens et qui donne un vrai sens à ce qui apparaissait comme une esquive mystique dans le premier volet) où encore les propos sympathiques d'un Lambert Wilson cabotinant comme jamais pour en venir à la discussion entre l'oracle et Néo, du grand n'importe quoi à des années lumières, sur la thématique homme/machine d'un Oshii où d'un K.Dick (à ce propos la discussion entre Anderton et la créatrice des precogs de Minority report est étrangement ressemblante, sauf que mille fois plus intelligente et surtout mieux construite, filmée comme un combat avec plantes carnivores en fond et où la caméra adopte des angles révélateurs d'un vrai combat) et surtout aux premières minutes du film, avec l'arrivée sur Zion. Si l'on sourit gentiment face à un Keanu Reeves incarné en messie ou devant le discours d'un Morpheus hanté comme un prophète, images à la limite du risible, on est par contre exaspéré lorsque sur des sons de percus afro (on est pas loin des ewoks danseurs de mambo du retour du jedi) et de musique électro-hype, on voit se trémousser des mannequins façon clip à la con alors que monté en parallèle, Néo trempe son biscuit... On est vite consterné devant "ça", l'humanité selon les 2 frères, sensualité artificielle (ou artificialité sensuelle au choix) et la seule envie qui nous prend, c'est de retourner dans la matrice. Dommage car en comparaison, le premier ne s'embourbait pas dans cette mièvrerie. Alors si reloaded fera sans doute taire les critiques du premier volet, il en soulève cependant d'autres plus justifiées. C'est avec un brin d'euphorie mélé à un brin de désenchantement que se voit Matrix reloaded, étrange réceptacle de performances numériques et figuratives. Attendons de voir si Revolutions, fondamentalement associé à Reloaded sonne une véritable révolution.

18 mai 2003
par Khanheda


Neo can't die

The Matrix, c'est l'histoire d'un malentendu et d'un paradoxe. Les frères Wachowski n'ont rien inventé, tout le monde le sait, tout le monde la lu ou entendu. Que la souche soit une certaine littérature S.F, le cinéma du hong kong, l'anime japonais ou quelques jeux vidéos, on vous l'a dit, et à vrai dire cela n'a pas d'importance. Cela n'en a plus, aucune. Cela n'en a jamais eu. Qu'il y est eu mieux ailleurs, avec la même allure, c'est une chose. Ici, s'en est une autre, et cela n'a rien à voir. The Matrix, et plus particulièrement "Reloaded", est un film américain. Balayons dès maintenant les préjugés. The Matrix est un film américain non au sens péjoratif du terme, il l'est comme tel, à prendre à voir et à juger en conséquence. Librement. The Matrix est américain parce qu'il est conçu autour de deux scènes, deux morceaux de bravoure, des prouesses techniques qui repousse les limites de la représentation du corps et de l'espace. Deux scènes (le combat de Neo contre l'agent Smith démultiplié et celle de l'autoroute) qui valent par leur existence propre. Parce qu'elles ont été réalisées. En quelques mots, on pourrait les résumés par un simple "we did it !". En cela The Matrix est un film américain, il s'agissait juste de le faire, et non de savoir-faire. "We did it !", c'est les frères Wachowski en chœur qui contemplent leurs effets très spéciaux. Leur synthèse d'une idée du cinéma et des images. C'était un pari, ils l'ont tenu. Mais que faire après l'orgie ? Quoi filmer lorsque la scène ne relance pas l'imaginaire ni les possibilités du cinéma, mais l'épuise. C'est là où The Matrix ne fait plus que balbutier, là où il s'enlise, là où les frères Wachowski éprouvent leur limites, qui les dépasse puisqu'elles sont loin de leur appartenir, et où commence son plus passionnant débat. Ces scènes ont les attends, on nous les a si bien vendu qu'elles deviennent le leitmotiv de la projection. On va voir pour vérifier, on va pour inspecter les travaux finis. Mais que reste-t-il autour des décombres ? Qu'est-ce qu'on nous montre après la fin du monde ? Des paradoxes, entre autres. The Matrix, c'est l'histoire de l'homme face à la machine enrobé d'une quête philosophique vaguement vaseuse, de mythologie faussement mystérieuse, le tout tentant vainement de nous tenir en haleine deux heures durant. Mais là où les deux frères démontrent qu'ils ne sont pas entre autre chose que de bons concepteurs, malgré eux, c'est lorsqu'il s'agit de filmer de l'humain. S'intéresser à l'homme, alors que c'est l'un des principaux sujets du film, leur fait défauts. Lorsqu'il s'agit de filmer ce qu'il se passe entre les humains, ils ne savent plus quoi faire, quoi dire, c'est petit. Pourtant, tout ce joue dans ces rapports. Alors que "Reloaded" fait récit de l'histoire d'amour entre Neo et Trinity, les Wachowski perdent totalement le contrôle lorsqu'il s'agit de filmer un baiser, une étreinte. Ils se révèlent incapable de filmer la chair, un corps. Ils sont incapables de filmer le désir. Lors de la grotesque rave party tribale (la post humanité ne pouvait que retourner à quelque chose de sauvage, visiblement), en parallèle, Neo et Trinity font l'amour. Incapable de mettre en scène leur étreinte, de susciter quoi que ce soit d'un tant soi peu charnel, physique, palpable, les Wachowski prouvent que leurs personnages sont des êtres froids, déshumanisés. La logique du film resurgit malgré eux, là où de l'humain devait subsister. Les frères Wachowski sont des machines qui filment d'autres machines. Les affects des personnages-machines sont donc petit, un peu minable. C'est de l'amour bradé, du sentimental désuet. Il est question de jalousie, de retrouver une sensualité (Monica Belluci trahit pour un baiser), de l'humain là où il n'y aurait plus que de la machine, un logiciel, la matrice. Mais comme celle-ci est partout, c'est à croire qu'elle à tout en envahit, qu'elle dépasse le film elle-même, et que les relations entre les personnages en deviennent par conséquent impossible, irreprésentable. On n'y croit pas. The Matrix ce serait juste l'histoire d'un exploit, plus vraiment du cinéma, et pourtant. Paradoxe toujours. "We did it !" c'est pour ne pas être copié, être les premiers à l'avoir fait, être (l')original. Curieuse logique. Là où les Wachowski veulent se définir comme des avants gardistes, des précurseurs en terme de cinéma d'action, que l'on ne pourrait pas copier, l'un de leur personnage se copie lui-même (idée génial quoique déjà vu dans "Multiplicity" d'Harold Ramis). L'agent Smith se multiplie à foison, il est une ex-croissance de moi ("more me !"), il est hyperréel. Le même partout pour un contrôle total, l'agent Smith est une anti-schizophrénie. Une métaphore pure et parfaite d'un pouvoir absolu, c'est la grande idée du film. Il est à la fois l'original et la copie, la preuve paradoxal et immédiate que le problème (si problème il y a) n'est pas dans la copie mais dans l'original. Smith est tous les corps, et tous les corps peuvent être l'agent Smith. Il est n'importe qui et donc tous le monde. Le personnage idéal des Wachowski, le plus vide, malléable. Smith est un pur objet, Smith est Warholien. "We did it!". Et alors ? Etrange sensation de déception après l'exploit. Un épuisement après l'effort ou paradoxe toujours et encore ? Comment expliqué qu'après ces scènes (faussement) d'anthologie (où l'on oublie parfois complètement l'exploit technique) subsiste l'impression que finalement c'était si peu de chose ? Ont nous les avait promis, on les a vu. Mais les a-t-on vraiment mérité ? Construit et découpé comme un scénario de jeux vidéo, "Reloaded" distille ces morceaux de choix selon un découpage sévèrement choisi. Un peu à la manière des scènes "cinématiques" où les programmeurs mettent le paquet pour récompenser leur joueur. Ici nulle récompense, puisque le film est complètement orienté autour de ces scènes, et que le reste n'a pas vraiment grand intérêt. Il s'agit seulement de créer des situations volontairement complexes autour d'un scénario faussement mystérieux. Tenter de créer un quelconque suspens alors que le film se déroule selon un rythme désespérément plat. Autre manque d’intensité : Neo ne peut pas mourir, sinon quoi il n'y aurait plus de film. Tout le problème est là. Lorsqu'il n'y a plus aucune mise en danger de celui sans qui la quête ne peut aboutir, il ne reste plus qu'à se réjouir de ce qui nous reste, quelques idées, des plans, pas grand chose en définitive, mais essentiel. Trinity va-t-elle mourir ? On s'en fout, on sait qu'il va la sauver. La question du choix n'a même plus raison d'être, on y croit plus du tout, on observe. The Matrix est un laboratoire, et par conséquent il est passionnant. On se dit alors que parfois c'est mal découpé, pas très bien monté. Que la naïveté des Wachowski est parfois si grande qu'elle finit par en être touchante (le maître de clés, personnage gadget qui est "au pied de la lettre"). Que pourtant il y a une cohérence esthétique (des lieux, des couleurs), que certains personnages sont assez mal développés (oui, il faut acheter le jeu pour pouvoir tout saisir, belle idée, mais le jeu on a pas forcément envie d'y jouer). On se dit surtout que finalement "Reloaded" c'est un peu raté, et que c'est (son degré critique) de la publicité où des corps sans organes tentent désespérement de reconquérir un trop peu d'humanité. Ces corps dé-réalisés aux capacités méta-figurative, ayant fait abstraction de l'espace et du temps filmique, et qui sont devenus si dépossédés de leur chair qu'ils ne sont plus que l'idée du mouvement. L'espace leur appartient et il ne nous reste plus rien. Ils ne portent même plus en eux leur narration lors du combat. Ils sont faux, pure abstraction, et ont nous demande de croire encore un peu à leur existence. Croire qu'ils sont vulnérables, croire que la mort existe dans un film où la machine est à la fois sujet et objet. Mais comment accorder notre regard à l'illusion de ce que la machine fait et défait sous nos yeux (les computer haut de gamme et les programmeur géniaux des Wachowski. Là est le problème posé par "Reloaded", pourquoi il est fascinant. Il ne s'agit plus de "croire à l'incroyable" du slogan, mais d'essayer de croire au film-machine pure et parfait, ultime (au présent). Bien plus pertinent (malgré lui) que "Final fantasy", "Reloaded" nous met devant la chute du corps et du personnage face aux machines. En ce sens, la matrice des Wachowski a déjà gagnée, et les grands vainqueurs sont l'armada d'infographiste ayant travaillé sur le film, et non les réalisateurs. Mais le paradoxe est un virus bien plus intelligent, il renferme la nuit et le jour, l'obscurité et la lumière, et ces corps sans organes que nous voyons défilés portent en eux la résistance figurative de leur survie. Le vrai sujet de The Matrix ce n'est pas le combat des derniers hommes contre les machines, du simulacre contre la réalité (ils sont partout, nous sommes à "L'ère des simulacres" J.Baudrillard), mais celui du personnage contre sa disparition. Dans cette lutte on se plairait presque parfois (avec la même fascination pour des accents de fin du monde que lors d'un concert de "Godspeed you ! black emperor" -bien que pourtant très peu penché pour toute forme de nihilisme) à voir vaincre l'agent Smith dans une splendeur total et absolue. Juste pour voir comment ça fait, pour peut être mieux comprendre que la destruction n'est pas un point final mais un préliminaire. "The Matrix Reloaded" n'est pas un bon film, il est indispensable.

20 mai 2003
par Jérôme.D


J’attendais avec impatience ce deuxième opus et je dois dire que j’ai été déçue. Matrix reloaded est moins bien que son prédécesseur parce que bien sûr c’est comme du « déjà vu », on ne peut plus ressentir cet enthousiasme et ce sentiment de découverte. Mais de mon côté ce qui m’a le plus gênée dans ce film sont les répliques frôlant le ridicule ; les pseudos questions existentielles sont beaucoup plus mises en avant que dans Matrix. Par contre les effets spéciaux sont particulièrement bien faits, ils constituent certes la majeure partie du film mais je n’ai pas trouvé cela gênant et pourtant je ne suis pas une grande amatrice (la scène d’action où Neo se fait attaqué par quelque centaine de clones de l’agent Smith est par contre mal faite car trop de 3D et par conséquent trop loin de la réalité). La ville de Sion est plutôt bien pensée mais là encore le discours de Morpheus (qui n’est pas sans rappeler celui de Sarouman dans Les Deux Tours mais en moins bien, bien sûr) devant des milliers de citoyens n’est pas du tout crédible. Pour finir j’ajoute une dernière critique : la fin nous laisse sur notre faim (désolée pour le subtil jeu de mots) puisque contrairement au premier, la dernière image montre bien qu’il y a une suite qu’il faut voir pour tout comprendre. En quelques mots je dirais que Matrix Reloaded est un bon film, qui présente quand même quelque faiblesses au niveau du scénario mais qui se laisse tout de même voir avec plaisir !

27 mai 2003
par n.stavengard


beaucoup de bruit pour rien

Ce second volet qui, bien qu'annoncé, ne fera que rabaissé le niveau de Matrix par la suite qu'il amène ( Matrix Revolutions = catastrophe cinématographique ), est très spécial. Par sa qualité visuelle d'abord (je parle des effets spéciaux qui sont là portés à des sommets dans le genre [voir la séquence de l'autoroute et les bastons Neo-Smith(s), et tous ces petits trucs comme le gateau de Mérovingien et le sauvetage finale de Trinity, aah l'amour c'est si beau], cependant la qualité de mise en scène et son originalité ne sont plus ce qu'elles étaient -et on le comprendra vu la qualité de ce point de vue du premier volet- le filon étant utilisé, vidé de toute sa substance (jusqu'à la rupture que sera le pathétique troisième volume de la série). Il est aussi assez spécial car il donne l'impresson d'être la clé de voûte de la trilogie, et je dis ça si on prend les choses sans savoir ce que sera le troisième volet, car il amène tellement de questions! et les réponses que cherche Néo à ces questions sont pires, ce sont des énigmes!! Bref, ce Matrix Reloaded est trop dépendant de ce que sera Matrix Revolutions pour qu'on puisse réellement en être satisfait [ et le suspense positif s'effacera bien vite quand le couperet tombera: Matrix Revolutions est une catastrophe et fait couler à pic celui-ci, et avec ce qu'on appelle une trilogie]. Il ne restera des décombres de cette histoire journal de mickey que le premier volet, indépendant de toute suite, et Animatrix qui est une perle.La boucle était déjà bouclée. Pour une fois il aurait mieux valut en faire pas assez que trop. C'est too much!

09 mars 2005
par tynitoons


Divertissant

Les effets spéciaux sont geniaux, les combats sont pas trop mal . Cependant, le scénario est inexistant, les personnages sont froids et inexpréssifs, aucune chaleur humaine . En fait on a l'impression d'être devant un jeu vidéo sur grand écran . C'est le type de film qu'on voit au cinéma et qui perd beaucoup sur un écran de télévision . 2.5/5 car Matrix 2 est un grand show dont la seule mission est de divertir et le but est atteind .

19 mai 2003
par X27


De la crainte d'avoir assisté à la mort d'une belle franchise, en espérant que parmis toutes les théories foireuses des otakus philosophes, une des plus malines figurera la vérité...

Ayant découvert "Matrix" alors que j'étais dans la tranche d'âge idéale, je me le suis pris en pleine gueule. Les années ont passé, et les défauts du film apparaissaient d'eux mêmes à mesure que je grandissais ma vidéothèque, mais "Matrix" restera pour moi éternellement un bon film, ayant su pomper ce qu'il fallait et le copier/coller où il fallait. Sans oublier que je suis un grand fan du premier film des Wachow, l'esthétisant "Bound". 4 ans après, quel choc. J'ai découvert "Matrix Reloaded" en juin de cette année et ne pense à écrire sa critique qu'aujourd'hui tant cette chose inepte, au scénario onaniste et inconsistant bardé de clichés lourdingues et dénué du moindre climax (tout étant horriblement froid mis à part Lambert Wilson), m'est sortie de l'esprit à la seconde où j'ai quitté la salle. Mais bon, je l'ai revu en divx, et je vais être bon prince: Soit toutes mes craintes seront fondées à la vision du "Revolution", et cette grosse suite ne méritera pas plus que 1/5, pour la technique et Hugo Weaving. Soit, chose peu probable mais qui sait, je me serai gourré et tous les vides du film seront un minimum rattrapés par un final dantesque, et là ça méritera probablement un petit 3.5/5, en étant optimiste. Du coup ça nous fait une petite moyenne de 2.25. En arrondissant à 2. Allez, hop.

15 octobre 2003
par Scaar Alexander Trox


Le scénariste est mort, vive l'impro!

Quelle couillonade ce film.... mais comment peut-on faire des scénarios aussi délibérément crétin? le premier passait très bien mais là non, c'est vraiment trop. A force d'en faire des tonnes on n'y croit plus une seule seconde et on se prend à souhaiter qu'ils crevent tous au plus vite. Reste la séquence de la free-way qui a elle seule sauve le film.

07 septembre 2005
par Cuneyt Arkin


Decevant

Dans l'ensemble tres deçu, pour moi 2 point fort la scene de l'autoroute qui est vraiment exellente et tres bien fais et le combat contre les agents smith et encore sur ce combat trop de ralentis et usage de doublure de synthese abusif. Le reste, un scénario qui deviens vraiment n'importe quoi, le 2nd degrée qui s'installe comment ne pas rire quand Morpheus nous fais son braveheart et que juste apres on nous sert un clip video ou trinity et neo font l'amour ou meme sur la fin sur la reanimation, Keanu Reeves qui sort ses punchlines a tout bout de champs ... Apres il reste de petit truc sympa comme la scene avec Lambert Wilson, ou les differentes scenes d'action qui on peut le dire sont tres bien reussi dans l'ensemble. Le film reste donc regardable pour ses scenes d'actions mais la ou le scénario tenais la route dans le 1er ici c'est le décrochage complet. Du coté asia son representant Collin Chou aka Ngai Sing apparait 5 min mais il a bien plus de classe que n'importe qui dans le film. Je vous invite d'ailleurs a aller jeter un coup d'oeil sur son interview : Interview Ngai Sing

17 mai 2003
par Ryo Saeba


Erk

je crois que Ryo Saeba a déjà tout dit, je suis du même avis que lui. J'aime exactement les memes scènes : l'autoroute et le combat contre tous les agents smiths, mais je citerais en plus le combat dans le chateau, avec les 2 escaliers sur le coté (façon Project A). Après, ce n'est qu'une accumulation de scènes ridicules. On passe d'un discours risible, pseudo philosophique de Morpheus, qui s'enchine avec une partouze geante, alternée de scènes où Carrie Ann Moss et Keanu Reeves font l'amour : 1/ le cul de keanu reeves, je suis pas fan, et 2/ Carrie Ann Moos est vraiment pas belle. Bon, que dire d'autre, ah si ! Keanu Reeves n'a vraiment pas de charisme dans cet épisode, et il a beau faire ce qu'il peu, il n'est vraiment pas crédible quand il combat. Lorsqu'il se prend pour superman, le bras en avant, c'ets pire que tout je crois, j'ai failli eclater de rire. Bon, message pour les americains (ca m'etonnerait qu'ils me lisent mais bon) : Les effets spéciaux, ca fait pas un film les gars, surtout quand à coté, ce sont des messages pseudos-philosophiques complètement bidons. A oui, aussi, je veux bien qu'il y ait des effets spéciaux dans un film, mais quand c'est trop, c'ets trop. Enfin bon, je casse, je casse, mais je prefere matrix 2 à matrix 1

17 mai 2003
par Cherycok


Un film intelligement racoleur et brillament soporifique

étant donné que ma longue critique a été effacée en validant, je la résumerai en quelques lignes: Scénario vide de sens et faussement compliqué, philosophie de comptoir ennuyeuse au possible, acteurs tellement convaincus qu'un donut remplirait mieux le cahier des charges qu'eux (à part Trinity qui fait penser à un Mr freeze sans le goût). La scène du discours subtile de Morpheus est à elle seule représentative de l'état d'esprit qui règne: prendre tout ce qui est à la mode et en faire un mélange qui attire tout le monde, ainsi toutes les communautés religieuses se sont retrouvées dans ce discours. Réussite donc? Quand un film se veut divertissant, mais avec un fond, et qu'il réussit à ennuyer, tout en possédant un message totalement vide et froid, je ne pense pas qu'on puisse parler de réussite. Même les scènes d'action (qui étaient plutôt réussies dans le premier opus), sont mauvaises dans l'ensemble, car il n'y a aucun rythme dans les "chorégraphies", les enchaînements sont tout sauf fluides, les SFX contribuent beaucoup à cette coupure, et les ralentis à tout va sont exaspérants au possible. Quand en plus on a droit à un combat Ngai Sing/Keanu, où Ngai est censé avoir le dessous... La scène de l'autoroute, même si elle me parait surestimée, car possédant son lot de passages fatigants (morpheus et son balai dans.... contre l'agent) sauve à peu près le film du naufrage. Une suite qui se vautre en lorgnant dangereusement sur le succès de son original. Donc succès commercial oui, mais qualité, pour ma part non.

25 avril 2004
par Chang La Rage


Nase.

Le seul intérêt (s'il y en a un) du film est les réactions qu'il suscite: à voir comment certains argumentent, dissertent, méditent, philosophent sur un film aussi moche et ennuyeux, j'ai l'impression de faire partie d'un autre monde... Bref, 2H de perdu.

03 novembre 2003
par La girardasse


Ta mère.

Que faisons-nous après l'orgie ?" Nous vivons. Nous nous rachetons d'avoir cédé. Cédé à quoi ? A la prison. The Matrix Reloaded - que j'ai donc vu le jour de sa sortie, à 14h45, pendant que d'autres travaillaient -, c'est la prison. Une prison. Une façon de rendre le cinéma prisonnier. Prisonnier de l'humanité ou prisonnier du jeu vidéo, certainement. Mais d'abord prisonnier de sa propre performance. Jérôme le disait plus haut : c'est un film "américain", un film qui carbure à sa propre consommation, au défi qu'il se pose à lui-même. Il se choisit un destin. Il fait un choix. "Ne reste plus qu'à le comprendre." Mais pourquoi ? Pourquoi est-il si nécessaire de devoir faire parler les mécanismes de la compréhension ? Le cinéma - non ? - cela ne se comprend pas. Les images déjouent la compréhension, c'est là qu'existe leur fascination, donc le désir, donc etc. Alors pourquoi faire un film qui ressemble à un cahier des charges ? Pourquoi faire un film qui abdique entièrement son pouvoir sous les catégories du "défi" (technique, visuel, métaphysique, c'est du pareil au même) ? Pourquoi transformer un film en "gadget" de lui-même ? Pourquoi prétendre faire du cinéma s'il n'est là que comme prétexte ou souvenir ? Pourquoi multiplier les strates de spectralité, les souvenirs fantomatiques, comme si, à force, un corps devait naître des brumes (et non le contraire) ? Il n'y a pas de réponse. Il n'y a que des images absentes. Du cinéma éteint. Du cinéma décédé. Des corps morts. Des chromos technoïdes. Jérôme l'a très bien dit : adieu à l'humain. Mais je le chipoterais ce point : si adieu il y a, celui-ci est involontaire. C'est une mauvaise blague, cet adieu. On rit jaune : tant d'effort pour faire vibrer une humanité absente, pour évoquer des corps réels (du sexe, beaucoup : de Monica Bellucci à un gâteau au chocolat explosif, de la rave party à la pénétration d'un coeur, il n'y que du sexe, dans The Matrix Reloaded), pour susciter du pathos. Tant d'effort et tant d'échec : l'humanité y est une baudruche pourrie que nous, ici, spectateurs, nous aimerions bien voir disparaître de The Matrix Reloaded, puisque les machines y sont tellement plus cool. Puisque Neo le petit robot n'est lui-même jamais aussi bon qu'en silence, amaigri, fétichisé dans son habit de latex noir, le regard absent sous les lunettes design. Où est l'humanité, où sont les robots ? Nul ne le sait. Nul, même, ne pourrait dire qui, des réalisateurs, des fantômes innombrables de leurs équipes techniques, de la critique, des spectateurs ou des personnages du film, qui d'entre eux est le plus faux. Car si The Matrix Reloaded devait être quelque chose, ce serait cela : cette frontière en lame de rasoir où tout devient indécidable - cinéma/télé/jeu vidéo, machine/humanité, réel/virtuel. Même plus : la frontière où l'on s'en fout. Copieusement. Peu nous importe de savoir qu'il y a des différences. Ce qui nous intéressait, c'était, dans The Matrix - l'original -, de voir passer des choses entre les différences. Dans cet instant paradoxal (lumière blanche, accélération, mouvement brownien) où la Matrice se chargeait. Où il y avait un passage, une transformation. Où on pouvait rester entre-deux. C'est-à-dire non pas entre deux décisions, mais dans l'indécidable lui-même. C'était ça, la liberté de The Matrix : la suspension. Tandis que The Matrix Reloaded, c'est la résolution dans un espace de ring, avec deux camps, deux branches - un choix. Mais qui veut choisir ? Qui veut être à la place des frères Wachowski ? Qui veut être à la place de Néo ? Qui veut être à la mienne ? Question idiote : pour qu'il y ait liberté, il faut qu'il n'y ait pas de choix. Le choix, c'est la mort. Et à nouveau, ironiquement, The Matrix Reloaded le dit, l'expose, le montre (c'est une horloge qui signe). Il y va donc d'une prison. Là où ma liberté m'est imposée, elle meurt. La où le cinéma s'impose à lui-même sa propre disparition, la nostalgie de l'image photographique advient (Baudrillard, encore). Là où la photographie advient, ma liberté meurt. Ma liberté de regarder un film. Ma liberté de regard. Ma liberté comme regard. Et pourtant. Pourtant, il y a des fragments qui surnagent. Des fragments pêchés au hasard des chapitres du DVD virtuel que j'ai vu sur un écran de cinéma. Des moments où, en se suspendant (un arrêt sur image qui pourrait être décisif, un long monologue), le défilé des images donne à croire que, oui, quelque chose comme un regard est possible. Que quelque chose pourrait arriver qui rende soudain l'idée de choix sans importance - et redonne tout à la liberté du regard. Mais bien sûr, le plus souvent, ce suspens ne se produit qu'en pure perte : ainsi d'un coup magistral de Morpheus opposé sur le toit d'un camion à un Agent, mais qui, la pirouette achevée, tombe à un centimètre de sa tête. C'est encore l'échec. L'échec partout. L'échec du débordement. Oui, "we did it", mais nous en avons oublié que, justement, ce n'était pas cela qui avait fait de The Matrix un film remarquable. Ce qu'il y avait de remarquable, dans The Matrix, c'était ce qui survivait à la performance, c'est-à-dire presque tout et d'abord les images. Tandis que, dans The Matrix Reloaded, c'est exactement le contraire : les images sont les premières à quitter la salle. Il ne reste que du bruit, de la fureur, de la métaphysique de comptoir, et la performance : "we did it". Mais l'exclamation de satisfaction résonne dans la vide : le spectateur, lui, a déjà réalisé sa propre performance en achetant son billet d'entrée : "we did it". Bien sûr : tout le monde l'a fait. A la prochaine. Encore un paradoxe, Jérôme a raison. Et nous ? Toi, moi ? Doit-on contresigner ce désastre ? Peut-on le sauver à coups de simulation, de simulacre, d'hyperréalité, de transesthétique ? Je ne le pense pas. Anecdote : consulté à propos du script de The Matrix Reloaded, Jean Baudrillard aurait répondu que c'était une erreur sur toute la ligne ; que le film prenait la simulation comme un état de fait, alors que ce n'est jamais qu'une hypothèse théorique (pour la pensée radicale) ; que cela n'avait rien à voir avec ce qu'il écrivait. Et je crois, comme Jérôme, qu'il a raison : la simulation est la concept d'une crise qui ouvre à une prolifération de paradoxes. Confrontée à cette crise, la théorie, avec un concept comme le concept de simulation, ne fait que l'ouvrir à son point de fission. Elle tente de faire que la catastrophe soit encore pire. Mais la simulation n'est jamais un concept de vérité. Cette vérité du partage ou du choix qu'il y a dans The Matrix Reloaded. La simulation, c'est là où l'idée même de vérité ne possède plus de raison d'être - là où il est impossible de renvoyer à un état de réalité qui permettrait à quelque chose comme une vérité d'exister. Et rien de plus platement réel que The Matrix Reloaded. Rien de plus platement concret. The Matrix Reloaded, ce sont les images de l'état de schizophrénie molle du monde contemporain. Oui, font les gens, nous aussi nous aimerions être sauvés. Mais pas vraiment. Enfin : nous ne savons pas. Nous doutons. Et ce doute est gluant. Gluant de la glu du choix, de ce choix que nous croyons pouvoir faire ou devoir faire, et qui n'est que la plus complète des illusions - la plus réelle des réalités.

30 juin 2003
par Maggielover


"Matrix Reloaded" ne surfe pas sur la mode, il EST la mode.

La suite de "Matrix" est encore plus (à) la mode, aidé par le succès du premier volet. Si les références ne sont pas toutes directes, l'insertion de nombreux éléments caractéristiques de divers genres cinématographiques et mouvements "djeunz" à la mode (surtout auprès des jeunes évidemment) est quant à elle évidente. La longue scène de l'autoroute (ou du "freeway", puisqu'apparemment les traducteurs français n'ont jamais vu la VF de "Roger Rabbit") fait bien sûr penser à "Terminator 2", tout en faisant une surenchère de véhicules retournés, démontés, broyés, explosés, écrabouillés, piétinés (sic), sabrés (re-sic), et il existe sûrement plus de mots anglais pour continuer la liste, donc autant s'en tenir là. De même, l'effraction dans la centrale électrique rappelle aussi cette scène de "Terminator 2" dans laquelle les protagonistes se rendent chez Skynet (je n'ai pas comparé les deux plans mais ça me l'a pourtant immédiatement rappelé, peut-être existe-t-il à Hollywood une photo standard du bâtiment hi-tech que les gentils doivent détruire pour arriver à la scène finale ?), là aussi avec une cascade en moto à la clef. Même les grosses machines à chenilles de Sion font penser à la scène finale de "Terminator 2"... Robocop aussi a son pendant dans Matrix : une espèce d'énorme robot animé au motion capture par un break dancer, qui bien sûr n'oublie pas de faire tourner son revolver géant avant de rengainer. Les références religieuses sont mises en avant de façon assez ridicule (le héros est habillé comme un révérend, les rebelles vivent dans une cité souterraine appelée "Sion", ouf, la morale est sauve !). Et s'il advient qu'une de ces références à la religion n'est pas à la mode, il suffit de la remettre au goût du jour. Ainsi, une grotte en forme de cathédrale est transformée en immense Woodstock façon techno (Woodstock c'est "out" de toute façon), à la limite de la partouze (histoire de maintenir les spectateurs en éveil, après le long discours de Morphéus, plus soporifique que celui du Président du Congrès des Représentants en Pommeaux de Douche de Melun Nord...). Autre élément religieux remit à la mode, les stigmates du Christ sont devenus des boutons pressions (ça revient à la mode, vendez vos velcro !) implantés sous la peaux des héros (façon piercing). Autre mode vestimentaire, les lunettes, instrument indispensable pour reconnaître un personnage de Matrix. Chacun a sa paire, avec un design personnalisé, ce qui permet de reconnaître rapidement les personnages lorsqu'on aurait pas l'idée de mémoriser leur visage. La cité souterraine de Sion rappelle étrangement les Cavernes d'acier ou la Trantor d'Asimov, mais aussi, vue de haut, l'école de Poudlard dans Harry Potter... Quoique non, les vêtements des capitaines des vaisseaux de Sion font référence à "Star Trek", la cité-gouffre circulaire ressemble légèrement à l'assemblée universelle des Star Wars, les couloirs souterrains font penser au repaire des rebelles du "Retour du Jedi"... originalité et créativité sont deux mots du dictionnaire. Mais les frères Wachowsky n'ont peut-être pas de dico ? "Star Wars" a justement son quota de représentation (d'exploitation, allons-y franchement) dans le film, sauf que la Force qui structurait l'univers du premier devient ici le "code" de la Matrice. Néo peut, tout comme Luke Courteciel, faire voler une épée jusque dans sa main, sauter très haut, repousser des attaques en tendant la main. On a aussi droit à deux ou trois petites allusions au cinéma bis, des vampires, des fantôme/zombies (allez savoir...). Pas de quoi faire peur (ou du moins pas beaucoup plus que Bouffe-tout dans "SOS Fantômes 2"...), à peine de quoi nous faire croire que les héros sont en mauvaise posture. Le "Maître de clefs" a quant à lui un nom presqu'aussi mythique que son compère, le "Cerbère de la porte", de "Ghostbusters"... Evidemment, depuis "Wargame" Hollywood n'échappe plus non plus à la fascination pour les hackers et les pirates informatiques (de façon idiote dans 90% des cas). Tant et si bien que pour une fois, on peut se réjouir que les cinéastes n'aient pas utilisé un beau logiciel, avec des effets 3d assez simples pour que le spectateur qui ne comprend pas le mot "ordinateur" comprenne, mais un vrai logiciel de hack (on a pris soin de bien dissimuler tout ce qui aurait pu révéler son nom ou ses références, mais à la sortie du film son auteur n'a pas manqué de le reconnaître, de s'en trouver ravi, et d'être fier de son utilisation dans le chef-d'oeuvre "Matrix 2" - sûrement une très bonne pub pour lui, un peu comme pour les portables BIIIIIIIP). Certaines références au cinéma Hollywoodien sont carrément mises sur la table en toute franchise, avec Néo qui se prend pour Superman (c'est pas moi qui le dit, c'est bien un des personnages du film). Et pour ceux qui n'ont pas bien assimilé les nouveaux superpouvoirs de l'élu, les cinéastes se sont débrouillés pour lui refourguer une Lois Lane dans les bras (aka Carrie-Anne Moss) ; et pour que Batman et Catwoman soient aussi de la fête, on les habille en cuir noir moulant. Pour les références à l'univers de la japanimation, du ciné HK, et des jeux vidéo, pas la peine d'en parler, on les a déjà passées en revue 36 fois avec le premier volet. Excepté l'envol de corbeaux avant le combat des agents Smith multipliés, sans doute une allusion (ou une façon de s'excuser, voire un deuil) aux colombes de John Woo... Les références à "Matrix" - premier du nom - sont évidemment présentes elles aussi, rien que dans le fait de repasser les images même du film, sur les multiples télévisions de la scène à ne pas spolier (encore que ça me ferait bien plaisir :D). Mais bon, en dehors de ça on retrouve notre copine la petite cuiller, sujette à télékynésie dans le 1, ici utilisée comme un symbole très subtil du ralliement pour la cause des orphelins (et de leurs veuves). Les références philosophiques sont nombreuses -- et aussi ridicules que Rambo lisant Rimbaud -- mais Platon se serait suicidé comme Socrate (et plutôt deux fois qu'une !) en voyant comment un minable prétexte à expliquer sa caverne est devenu une caverne lui-même. Ceux qui ont le mieux compris la philosophie de "Matrix 2" sont finalement les hackers-bourrins qui se sont amusés à pirater le site officiel du film, mais après tout ça fait de la pub puisqu'on reste dans le phénomène du film... Les quotas de Noirs sont respectés, mais aussi de nouveaux quotas, ceux d'Asiatique expert en arts martiaux avec un fort accent chinois (grâce à Ngai Sing), d'Italienne pulpeuse et jalouse (grâce à Monica Bellucci), et de Français raffiné dans la bouffe (gâteau au chocolat, vin français...) et dans les mots (mais le "Nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d'enculé de ta mère" de Lambert Wilson ne vaut pas un bon juron comme savait nous en servir Desproges). Les combats sont époustouflants, principalement parce qu'ils alternent avec des dialogues et des scènes d'expositions plus ennuyeuses que 10 ans en maison de retraite. Saluons donc la seule prouesse "humaine" du film, Yuen Woo Ping, qui a fait ce qu'il a pu pour que Keanu Reeves se batte avec un minimum de prestance (si si des fois oui). A l'inverse donc, on retrouve les scènes standardisées d'Hollywood, par exemple la discussion entre le type qui a un boulot avec des responsabilités, et sa femme qui le voudrait un peu plus à la maison. Ou bien le petit jeune qui veut devenir comme néo son idole. Ou encore les différends entre les divers niveaux de la hiérarchie. (pas le temps de faire la liste il y en a une pelletée). Tout est déjà-vu. On devrait penser à un système de numérotation : "pour la scène de dispute, cf. N°14, se référer à ce qui a été fait dans tel film à la 32ème minute". Les effets spéciaux sont parfois très réussis, parfois complètement ahurissant de médiocrité (notamment certains combats, que Keanu Reeves, artiste martial devant l'éternel, n'est pas fichu d'accomplir, et qui ont été réalisés entièrement à l'ordinateur - autant voir les Animatrix, c'est beaucoup plus réussi !). C'est d'ailleurs très dommage : quand on compare avec le premier volet, où l' "effet Matrix" était devenu l'intérêt principal du film, il est ici complètement anéanti par le fait qu'un ordinateur fait tout le boulot à la place des dizaines de caméras (et qu'il le fait mal qui plus est !). Le scénario, sous ses faux airs de cafouillazibule mal ficelé, est en fait complètement décousu, et cache - très mal - une absence totale d'idée créatrice. Reste qu'avec toutes ces histoires de choix (naturellement hautement métaphysiques !), la question qui se pose est finalement : est-il réellement nécessaire de faire 3 films, alors qu'un ordinateur permet en quelque nanoseconde (et permettra sans doute encore plus vite dans le "futur" exposé par le film) de changer un 1 en un 0, de faire d'un Néo vivant un Néo mort ? Pourquoi la matrice est capable de transformer n'importe qui en agent, mais n'est pas fichue de transformer Néo ou je ne sais quel personnage d'importance, en un agent ? Les humains étaient censés ne plus contrôler les machines... mais bon, ça raccourcirait 2 heures 18 à 1 minute 30, le temps de passer le générique. Bref, chercher une cohérence dans le scénario est aussi inutile que rechercher la suite "00000000" dans les chiffres verts dégoulinants (mais on trouve sûrement des "grain-sniffer" fans de Matrix qui font ce genre de bêtises ^^). "Matrix Reloaded" est une très bonne preuve de ce que j'ai toujours pensé de ce genre de super-hyper-méga-productions hollywoodiennes : les scénaristes et autres cinéastes mettent tout ce qu'on sait pertinemment qui va plaire au spectateur, et les producteurs raflent la mise (but principal du film). Certains quotas sont imposés (les Noirs, qu'on nous a en l'occurence tous refourgués dans la scène de la cathédrale/partouze, vu qu'après on savait plus trop où les mettre...), d'autres quotas sont inconsciemment intégrés au film (un peu de sentiments par ci, deux doses de suspense par là, le tout agrémenté d'une bonne ration de bourrinisme ravageur...). Difficile d'être plus démagogique au cinéma (heureusement, quelques irréductibles cinéphiles gaulois résistent encore et toujours à l'envahisseurs ; malheureusement, la potion magique n'existe pas ^^ il nous faudrait au moins de la pommade).

26 juin 2003
par Kamiku


Autant le premier se laissait regarder.....

Autant celui la est une vraie horreur..... Neo se promene dans la Matrix, il latte 2/3 mechants, il rencontre un ami. Neo: "Que dois-je faire?" Ami 1: "L'essentiel n'est pas le choix, mais la raison du choix, va à la bergerie voir Ami 2!!" Neo s'en va à la bergerie, il latte une centaine de mechants, il rencontre ami 2. Neo: "Que dois-je faire?" Ami 2: "L'essentiel n'est pas le choix, mais la raison du choix, va au bar-tabac-PMU voir Ami 3!!" Neo s'en va au bar-tabac-PMU, il latte 3/4 mechants, il rencontre ami 3. Neo: "Que dois-je faire?" Ami 3: "L'essentiel n'est pas le choix, mais la raison du choix, va chez le mechant boss, il t'attend" Neo s'en va chez le mechant Boss, il latte 5/6 mechants, il rencontre le boss. Neo: "Que dois-je faire?" Mechant Boss: "L'essentiel n'est pas le choix, mais la raison du choix (on avait compris, je crois...), tu t'es fait manipulé malheureux AHAHAHAH" Neo latte le Boss et sors de la Matrix (yeah c'est la fin du film à bientot pour le 3!!!) ............................ Affligeant, un scenario encore plus artificiel que celui de super mario land game boy (le tout premier hein, les autres sont plus aboutis), une tentative de rendre le film philosophique ridicule, et quelques scenes deja cultes ("Danse dans la caverne" et "visite chez le Merovengien"), enfin et surtout n'oubliez pas: L'ESSENTIEL N'EST PAS LE CHOIX MAIS LA RAISON DU CHOIX , et toi pourquoi as-tu choisis d'aller voir ce film?

25 juin 2003
par kassim al soja


On se moque de nous

Effets spéciaux fantastiques mais ça ne surprend plus. L'histoire est minable et ne veut rien dire. On s'est moqué de nous. Je n'irai pas voir le 3. On m'a dit que c'était encore plus naze...

07 novembre 2004
par Kit Mat


Comment passer du cyber Punk actionner a Bruce Lee de Nazareth et ses Jedis.

Prenez un brin de William Gibson (Zion et Matrix, tout est dans Neuromancer), K Dick et melangez le tout avec des Japanimes, des films Hk et tutti quanti et qu'obtenez vous?...... SAR WARS!!! Et pas n'importe quel Star Wars.. non la nouvelle generation.... J'avais bien aime le premier Matrix, sympa... mais lorsque je suis alle dans la Matrix Reload, quel choc! Quoi, des rebels dans une base secrete! Un conseil de Jedi en robes (avec un look digne du second Planete des Singes.. c'est a dire le plus nanard de la serie) qui blablate des propos philosophiques, melanges de philo asiatique et judeo chretienne... Hey par ici Yoda!!! Nous voicis dans un monde tout pleins de CGI. Je sais pas, mais comme je presume qu'avec des CGI on peut tout faire, donc je m'attend a tout et plus rien ne me surprend. Un grand bond pour les FX. Oui mais.... Au Moyen Age, avant d'aller voir un film de SF, je me demandais toujours "mais que vont ils inventer? Comment vont ils faire?". Mais plus maintenant car je sais que pratiquement tout est possible avec les CGI. Trop c'est comme pas assez. Ah la la quand je vois des commentaires sur le Net du genre "Wow, c'est original!! C'est comme l'histoire de Jesus!!!". Hey ho!!! On retrouve Jesus partout au USA. Et meme dans Star Wars. Sauf qu'Anakin deviendra un Jesus trash avec un casque. Et la scene du rave. Ah la la.... La volonte de faire cool me pousse a devenir un reactionnaire ecoutant de la country musique. Et puis Zion, la ville promise du rastafari (he oui, c'est ca Zion, la ville refuge pour ceux qui veulent echapper a Babylon)... Ca explique tout les blacks de services. (sauf qu'ils fument pas de cigarettes intersideral). Ma critique manque de rigueur? Mais c'est comme ca que je me suis retrouve apres avoir vu Matrix Reload. De la philo digne de Phil 101, des combats de CGI avec des supermen (desole mais de savoir que super Jesus peut tout faire fait retomber mon adrenaline), Zion bourre de vieux Jedi en robes (qui fument meme pas de cigarettes de l'espace), un combat entre Neo et l"agent Smith digne d'Asterix et tuttti quanti. Attack of The Clone ou Matrix, meme combat pour moi. Mais la c'est vrai, je ne cederais plus, ils n'auront plus mon fric (j'y suis aller pour faire plaisire a un ami. Mais cette excuse n'est plus valide, car meme mes potes fan de blockbuster ne veulent plus rien savoir de MAtrix.... mais on a plus 15 ans il faut dire). Pouet Pouet!!!

07 novembre 2003
par Christian D


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